Dans ce roman, Alain Mabanckou raconte l’histoire d’un petit garçon puis d’un jeune homme, orphelin, déposé bébé dans une institution. Le prêtre s’occupant de l’orphelinat, Papa Moupelo, lui a donné son nom -à rallonge- (je dois avouer que j’ai été le rechercher sur internet car en audio, je n’aurai jamais pu le retenir!) Tokumisa Nzambe po Mose yamoyindo abotami namboka ya Bakoko mais il est généralement appelé « Moïse ».

La première partie du roman raconte l’enfance de Moïse à l’orphelinat, avec son meilleur ami, avec beaucoup de truculence et de scènes amusantes. Et puis, la révolution socialiste arrive jusqu’à l’orphelinat et le directeur, un homme corrompu et opportuniste, se sert de cette nouvelle donne et les jeunes vont subir cela. Pour défendre son ami, un peu innocent et harcelé, il va d’abord se venger de jumeaux violents puis devenir un peu leur protégé.

Puis, il fuit avec les jumeaux et rejoint Pointe Noire avec eux, laissant son meilleur ami. Dans la grande ville, ils forment une bande de voyous et il sera alors surnommé « Petit Piment ». C’est dans le cadre de ses activités illicites qu’il fera la connaissance de Maman Fiat 500, une mère maquerelle assez maternelle avec lui et ses dix filles.

Après une période heureuse, Petit Piment perd la tête, et sera alors en quête de son identité.

Ce roman a une voix très africaine, dans les thématiques et la manière de raconter les histoires, les liens familiaux et les légendes. C’est un vrai voyage! Mais la version audio, lu par l’auteur, est encore plus vivante car il fait plus que lire, il nous raconte cette histoire avec son accent et ses intonations qui correspondent si bien à l’histoire.

 avec Rachel : Allons voir son avis sur la version papier!

 Chez Sylire

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