Cassandra Darke est une vieille femme pas très sympathique qui ne semble pas aimer grand monde. Elle vit dans un quartier très chic de Londres et s’occupe de la galerie d’art de son ex-mari, étant elle-même experte dans certaines domaines artistiques. Elle est très contente de sa vie auprès de son petit chien, les êtres humains qui l’entourent ne l’intéressant guère…
Mais sa vie change radicalement quand elle se fait prendre par la justice pour une fraude qu’elle a mis en place en vendant des faux par le bisais de la galerie.
On retrouve ensuite Cassandra un an après ses ennuis judiciaires. Elle assiste à une cérémonie d’hommage à son ex-mari mais à contre coeur car ce dernier s’était remarié avec sa sœur et les deux femmes s’étaient éloignées. Elle ne veut pas non plus se mêler aux gens du milieu artistiques qu’elle fréquentait avant sa déchéance sociale.
Cassandra revoit sa nièce, Nicki qu’elle n’avait pas vu depuis qu’elle l’avait hébergée dans son appartement au sous sol de sa maison londonienne avant ses problèmes… Un jour, la vieille femme trouve une arme et des objets féminins dans la poubelle de son appartement dans lequel personne n’avait vécu depuis Nicki…
Nous faisons un retour en arrière sur ce qui s’est passé du point de vue de Nicki, avec son petit ami qui va être celui qui la relie au pistolet… Une histoire glauque à laquelle elle se retrouve mêlée malgré elle. Cassandra aussi s’y trouve mêlée, tout d’abord pour essayer de se débarrasser de ces histoires qui l’encombrent mais petit à petit, elle va gagner en empathie envers sa nièce.
J’avais lu plusieurs fois que le personnage de cette BD était basé sur Scrooge de Dickens, mais franchement, à part le fait que Cassandra est un peu acariâtre et misanthrope et qu’elle finisse par s’adoucir, je n’ai pas vraiment vu de liens avec « Un conte de Noël »…
Cette histoire est donc des portraits de deux femmes très différentes même si elles sont toutes les deux assez exaspérantes par de nombreux aspects mais en faisant un bout de chemin ensemble elles évoluent au contact l’une de l’autre. C’est aussi une chronique sociétale et une histoire digne d’un roman noir.
J’aime beaucoup les romans graphiques de Posy Simmonds car elle prend le temps d’installer des personnages et les ambiances. J’aime ses dessins et j’ai particulièrement aimé dans celui-ci de me retrouver dans Londres!
Repéré chez Jérôme
Je l’ai adoré aussi, comme tous les albums de Posy Simmonds. 🙂
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elle est forte pour créer des ambiances je trouve!
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Jamais lu Posy Simmonds, il serait temps !
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ah oui! il le faut! 😉
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Prévu de le lire.. je l’ai demandé à la bibli.
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oui didonc…vous en parlez si bien…vous donnez vraiment envie….ouii
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oui, oui, oui 😉
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j’ai très envie de faire sa connaissance!
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il y a plein de titres d’elle 😉
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Je l’avais déjà noté chez Jérôme effectivement. Je n’ai encore rien lu de Posy Simmonds !
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ah mais il faut remédier à cela 😉
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je passe mon tour 🙂
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il y a tant à lire 😉
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repéré également, emprunté, reste plus qu’à la lire !
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n’attends plus 😉
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Déjà repéré ! Merci pour la piqure de rappel !
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C’est vraiment une auteure qui sort du lot, elle est très différente.
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