Le roman commence en 1981 quand dans la campagne anglaise, à Avebury, David Umber est témoin du kidnapping d’une petite fille qui était avec son frère et sa soeur aînée et leur baby-sitter Sally. Miranda, la soeur de 7 ans court pour essayer de rattraper la camionnette des agresseurs de Tamsin, sa petite soeur de deux ans et le drame s’amplifie encore quand elle est renversée par le véhicule et meurt sur place. La suite des événements est très floues pour tout le monde car tout est allé très vite…

Puis, le récit nous transporte en 2004 à Prague où David Umber travaille comme guide. Il est retrouvé par l’inspecteur Sharp qui est à la retraite mais qui était en charge de l’enquête d’Avebury à l’époque. Il a reçu une lettre anonyme qui le pousse à relancer l’enquête sur la disparition et la mort des deux petites filles Hall. Mais pas seulement… En effet, David Umber s’était plus tard marié avec Sally la baby-sitter des enfants Hall et après leur séparation, elle est décédée dans des conditions peu claires (accident, suicide ou pourquoi pas un meurtre?). Un homme avait avoué le meurtre de la fillette, mais si les parents avait accepté cet aveu, Sally, elle, ne le croyait pas…

Il y a aussi un autre mystère qui poursuit David : la raison pour laquelle il était à Avebury ce jour là, c’est qu’il avait rendez-vous avec un certain M. Griffin qui devait lui fournir des livres originaux de « Junius » un homme sur lequel David faisait ses recherches d’historien… Le lien avec Junius semble avoir de l’importance car 23 ans plus tard, la lettre anonyme que Sharp a reçu est composée d’extraits de lettres du 18e siècle du fameux Junius…

Bon… si mon résumé vous semble confus, dites-vous bien que j’ai pourtant évité de le compliquer encore plus en mentionnant encore tout un tas de personnages et de mystères… J’ai trouvé que c’était vraiment fouillis et avec des situations souvent irréalistes et incohérentes avec beaucoup de répétitions et de lourdeurs… Je n’ai pas été emballée du tout. J’ai fini juste pour connaître le fin mot de tous ces mystères mais s’il avait été plus long, je n’aurais peut-être pas été au bout. Tout m’a finalement semblé « too much »…

Le seul point vraiment positif pour moi, c’est qu’une grande partie du récit se passe à Jersey et c’est une île que je connais bien vu que ma famille maternelle en vient et je connaissais les lieux évoqués.

De cet auteur, j’avais beaucoup aimé « Par un matin d’automne » mais j’avais déjà été moyennement intéressée par « Hand in glove« … Je ne sais pas si je poursuivrai avec lui…

chez Lou et Titine

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2 commentaires sur « Les mystères d’Avebury : Robert Goddard »

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