Qu’est ce que je faisais le mercredi 11/11 à 11h11 et/ou à 23h11??

LE 11/11 à 11h11 : 

Je préparais le billet du tirage au sort du Book Jar.

LE 11/11 à 23h11 :

J’étais en train de me brosser les dents avant de me coucher.

Si vous avez joué, envoyez moi votre photo AVANT le 17 octobre en racontant ce que vous faisiez (pensez aussi à me donner votre pseudo et l’adresse de votre blog si vous en avez un pour le recap’, précisez aussi à quel moment de la journée c’était, matin ou soir) à cette adresse :

 ENNALIT@GMAIL.COM
Vous trouverez la mosaïque faite par Steff le 19 octobre si tout va bien!

A bientôt!

La délivrance : Jennifer Tremblay

C’est une amie qui m’a donné ce livre et je ne me souvenais plus du tout de quoi il s’agissait et j’avoue avoir eu un peu peur de voir qu’il s’agissait de théâtre mais en en réalité ce n’est pas compliqué à lire car plus qu’une pièce à différents personnages (que je trouve vraiment compliqué à lire en livre) c’est plus un long monologue et cela se lit très facilement. A noter que dans le résumé de l’éditeur, j’ai appris que « La délivrance est la troisième partie d’une trilogie théâtrale entamée avec La liste et poursuivie avec Le carrousel » mais cela ne ma pas du tout gênée.

Ce texte est très court (55 pages en tout sur ma liseuse) mais très fort, très poétique. On commence avec une femme, mourante, à l’hôpital, qui insiste auprès de sa fille aînée pour que cette dernière contacte son frère car cette mère ne veut pas mourir sans avoir revu son fils…

La majorité de ce texte est donc le monologue de cette soeur qui s’adresse à son frère et qui raconte l’histoire de son enfance, de ses parents, de sa famille recomposée, de ce beau-père (le père de son frère) qui a manipulé la famille et qui a causé la rupture qui mène à ce désir désespéré d’une mère de revoir son fils et le besoin de la soeur de montrer à son frère la réalité de ce qu’il n’a pas connu…

C’est vraiment très émouvant car on voit à quel point des non-dits, des manipulations et des histoires à sens unique peuvent détruire des familles et faire peser beaucoup de sentiments contradictoires sur les épaules des enfants, même adultes.

J’ai beaucoup aimé le style et le propos de ce texte.

avec Sylire : Allons voir son avis!

 chez Karine:) et Yueyin

Catégorie Tu m’aimes-tu – Richard Desjardins Un roman où il y a de l’amour.