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Attention : je vais commencer par vous informer que ce roman parle de maternité mais aussi de deuil périnatal et de mort d’enfant jeune et je pense que si vous êtes sensibles à ces sujets cela pourrait vous heurter.

Le roman a été publié en 2004 aux Etats-Unis et en 2021 en France. Dans l’édition française, l’autrice commence par une préface où elle explique qu’elle a voulu écrire sur la maternité car elle-même a manqué de représentations maternelles dans sa vie et dans la littérature.

Ce roman alterne deux personnages principaux, deux femmes, qui ont un début d’histoire similaire tout en prenant des directions opposées puis que l’on suit l’une après l’autre et qui vont se rejoindre.

Anna et Cerise sont toutes deux jeunes filles quand elles tombent enceintes par hasard. Anna, étudiante en photographie, d’un milieu familial et social plus stable, qui ne se sent pas du tout d’être mère, décide d’avorter et Cerise, mal dans sa peau, dans une famille monoparentale assez précaire, va garder son enfant.

On va ensuite suivre la vie de famille des deux femmes, car plus tard, Anna, mariée va avoir deux enfants et Cerise un autre bébé. Mais si la vie d’Anna est plutôt conventionnelle et routinière et que le plus gros problème qui lui arrive c’est d’avoir perdu son envie de photographier, la vie de Cerise enchaîne drame sur drame et elle va s’effondrer.

Quand les trajectoires de vie des deux femmes vont se croiser, assez fugacement, c’est leur rencontre qui va leur permettre se s’élever, la sororité qui nait de leur relation qui va leur faire du bien à toutes les deux.

Ce roman est un roman sur la maternité sous toutes ses formes, avec ses doutes et ses angoisses, ses drames mais aussi des moments où les enfants sont ceux qui sauvent les mères. C’est un roman de femmes, de mères et de relations humaines.

C’est aussi un roman sur les Etats-Unis, un roman social qui montre les deux facettes du pays : les universitaires, intellectuels, artistes, qui essaient de faire bouger le monde par l’art et l’écologie, et la grande précarité et j’ai trouvé cet aspect intéressant aussi.

J’ai vraiment beaucoup aimé, j’ai été souvent émue. J’aurais vraiment aimé que la dernière partie où les deux femmes se côtoient dure plus longtemps car j’étais triste de quitter les personnages.

J’ai beaucoup aimé la version audio très bien lue par Maïa Baran qui lit ce texte avec beaucoup de naturel.

J’ai eu un coup de coeur pour « Dans la forêt » qui existe aussi en version audio lu par Maïa Baran.

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4 commentaires sur « Apaiser nos tempêtes : Jean Hegland (Lu par Maïa Baran) »

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