The secret keeper (La scène des souvenirs) : Kate Morton

Ce roman se déroule sur plusieurs époques, principalement 1961, 1941 et 2011. On débute le roman en 1961 dans une famille en Angleterre, en plein été. Une vie et une journée assez ordinaire jusqu’à ce que Laurel, la fille aînée de 16 ans, soit témoin d’une mort violente.

En 2011, Laurel est une actrice réputée et sa mère Dorothy commence à décliner. En retournant dans la maison familiale avec ses sœurs, Laurel perçoit un mystère dans le passé de sa mère et cela va réveiller ses propres souvenirs de l’été 1961. Avec l’aide de son frère Gerry qui avait 2 ans à l’époque et qui est le seul à avoir connaissance de ce drame, elle va creuser le passé et remonter plus loin qu’elle ne l’imaginait.

En parallèle de ces recherches, le roman nous ramène en 1941 et nous présente trois personnes qui sont liées : Dorothy, Jimmy et Vivien en plein dans le Londres du Blitz.

Différentes parties racontent l’histoire du point de vue de chaque personnage, alors pour le lecteur c’est une succession de découvertes qui s’étoffent petit à petit. On s’attache vraiment aux personnages : ceux du passé et ceux du présent.

Malgré quelques longueurs (le roman fait presque 600 pages) j’ai trouvé que l’auteur savait très bien rendre l’époque de la 2ème guerre mondiale à Londres et a bien montré que cette période était propice à des chamboulements humains.

Je ne raconte presque rien car c’est vraiment construit comme un roman policier, que ce soit pour Laurel dans ses recherches que pour le lecteur qui découvre le fond de l’histoire à la toute fin (je m’en suis doutée à 100 pages de la fin mais j’attendais avec impatience la confirmation de mon idée!)  On détricote une pelote emmêlée depuis 70 ans!

Le titre anglais est bien plus proche de la réalité de l’histoire car c’est vraiment un roman faits de secrets.

Une bonne lecture!

  par Mrs B (merci d’avoir été patiente et de me l’avoir laissé si longtemps!!)