J’avais beaucoup aimé « Arrive un vagabond » de cet auteur et ma gentille ancienne collègue Géraldine m’a offert cette nouvelle du même auteur (pour se « faire pardonner » un malheureux gribouillage de sa petite dernière sur la dernière page d’un livre prêté… Autant dire que j’étais carrément gagnante sur le coup!)
J’ai beaucoup aimé cette nouvelle! Tout d’abord, c’est une jolie édition de Anne Carrière : petit format, couverture épaisse, pages épaisses et jolies illustrations de couverture et dans les pages (par Jean-François Martin), ce n’est pas essentiel mais c’est agréable.
Au niveau de l’histoire, c’est celle d’un homme qui se remémore son enfance dans les années 50 aux Etats-Unis, auprès de sa famille et plus particulièrement de sa grand-mère. Après avoir parlé de ses jeux d’enfants autour des enjoliveurs (jeux tous aussi dangereux les uns que les autres), il raconte un événement qui lui est arrivé quand il avait 5 ans. Il s’agit d’un accident qui n’a pas vraiment eu lieu, un moment où il aurait pu mourir mais où il n’a eu que des égratignures… Une anecdote qui n’en est même pas vraiment une car personne ne semble se souvenir qu’elle lui est arrivée…
Mais en réalité, cette histoire n’est qu’un prétexte pour parler de sa famille. Une grand-mère adorée à la personnalité forte, des parents qui s’intéressent plus à leurs apéritifs qu’à leurs enfants et une mère qui a sans doute plus à cacher que l’enfant qu’il était ne pouvait l’imaginer. Au fil des digressions autour des problèmes mécaniques, cette nouvelle va donc bien au-delà de l’enjoliveur pour parler d’un tranche d’enfance et présenter des personnages bien dépeints en peu de mots.
Une bonne nouvelle (que j’imagine très bien en film) avec un beau style : je vous la recommande!
objectif 2017 : –30
Géraldine : Merci!