Après avoir lu « Mon amie Anne Frank », je me suis dit qu’il fallait quand même que je lise enfin ce texte si connu. Je l’ai trouvé en version audio à la médiathèque et je me suis dit que c’était l’occasion parfaite.

La version d’Audiolib est la version intégrale, c’est à dire le journal d’Anne Frank avec ses propres corrections ainsi que les passages que Otto Frank, son père, avait supprimés avant sa première publication afin de préserver la morale (Anne était une jeune adolescente et elle exprimait ses sentiments sur les garçons) et pour préserver la mémoire de sa femme, la mère d’Anne car leurs relations n’étant pas sereines, il estimait que ce n’était pas correcte de laisser ces passages.

Voici ce que dit la 4ème de couverture d’Audiolib :

« Le nom de cette toute jeune fille, née en 1929, arrêtée sur dénonciation en 1944 déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, et  morte du typhus en mars 1945, est connu dans le monde entier : Anne Frank est devenue le symbole des victimes des idéologies racistes, du nazisme à l’apartheid. Elle a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et ce texte, classé 19ème parmi les 100 meilleurs livres du XXème siècle, reste l’un des plus émouvants sur la vie quotidienne d’une famille juive sous le joug nazi. 
Audiolib donne ici la première version audio intégrale, lue avec subtilité et sensibilité par Irène Jacob, de ce texte devenu emblématique des victimes de toutes les barbaries. »

Je vais commencer par dire que le texte est très bien lu par Irène Jacob mais je dois avouer que j’ai abandonné cette lecture après un tiers. L’histoire d’Anne Frank est celle d’une adolescente de 13 ans qui vit en huis clos avec ses parents et sa grande soeur et une famille d’inconnus et un homme adulte et c’est une vraie ado… Elle est très critique, elle se plaint beaucoup, notamment de sa mère, se présente souvent comme la victime des brimades de tous (personne ne la comprend, sauf son père qui lui passe presque tout) et je dois admettre que si au début je me suis dit : « C’est bien, c’est une vraie ado, c’est presque rassurant », elle a fini par m’exaspérer…

Je me suis assez vite ennuyée : c’est un peu toujours pareil : les disputes, les leçons, les repas, le pipi caca… j’exagère à peine… A un moment quand même elle dit qu’elle est un peu gênée de se plaindre de ses vêtements usés quand d’autres Juifs souffraient vraiment…

J’ai un peu honte d’avoir ressenti ça et d’avoir abandonné mais ça ne passait pas!

Pour en savoir plus sur Anne Frank cliquez sur son nom.

10 commentaires sur « Le journal d’Anne Frank (lu par Irène Jacob) »

  1. N’es pas honte c’est un classique qu’il faut avoir lu mais je suis assez d’accord avec toi … en même temps elle tourne elle même en rond dans sa propre vie et nous entraine avec elle au risque de nous agacée.

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  2. Bonjour Enna … enfermée dans un placard tout de même … une vie menacée, en suspens … je crois qu’on peut lui pardonner de râler… personnellement je ne pense pas que j’aurais tenu.

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    1. Je sais, je suis assez vache sur ce coup là, mais j’ai vraiment eu le sentiment en lisant la version texte qu’elle aurait râlé sans être enfermée 😉 et je trouvais justement que comme beaucoup d’ado elle était assez autocentrée mais en même temps, c’était le journal intime d’une ado, donc c’est normal. Je suis persuadée que la situation devait être terrible et je ne remets pas ça en question, juste mon intérêt pour son livre. Mais je suis aussi persuadée que pour des lecteurs ado, c’est un livre très intéressant car ils peuvent s’y reconnaître et mettre en perspective leur vie et celle d’Anne Frank. La BD m’a plus plu pour le point de vue des autres aussi. Je ne pense pas que j’aurai tenu non plus!

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