Ce petit roman / nouvelle ou plus ou moins album (difficile à classer : il est court et illustré mais de façon très stylisée) est un conte qui montre comment l’intolérance peut s’installer et comment la diversité apporte plus de bonheur que la pensée unique.
En utilisant l’image de roses noires qu’un chef de village dictatorial impose à tous parce que, lui, les trouve belles et estime donc que ce sont les seules à avoir de la valeur, on voit comment s’installe un régime de terreur qui efface toute légèreté et cohésion dans le village.
On ne peut pas s’empêcher de penser au régime des Talibans qui rejetait toute forme d’expression de joie.
Ce texte profond sera certainement un déclencheur de discussions avec les jeunes sur la liberté.
Voici l’avis de Bastien (presque 9 ans et demi) pris sous la dictée sans que je ne change un mot (et sans qu’il ait eu connaissance de mon avis) :
« C’est l’histoire d’un village connu pour ses grands champs de roses. Il y en a de toutes les couleurs mais un jardinier va en inventer une toute nouvelle : une rose noire. Mais le chef du village aimera tellement cette rose noire qu’il décidera de détruire toutes les autres roses. Je n’en dis pas plus pour garder le suspense.
J’ai adoré ce livre et pour l’instant c’est mon livre préféré des Incorruptibles car j’ai bien aimé le côté « phisolophique » (ou « philosophique »?)… c’est à dire le fait qu’il ne faut pas aimer une seule chose… je ne sais pas très bien comment expliquer ça, c’est trop difficile à expliquer en mots… Par exemple, j’ai aimé que le jardinier n’élimine pas les roses noires du rosier multicolore.
Et j’ai bien aimé les illustrations avec des formes géométriques et toutes les couleurs. »
catégorie « lieu » de ma ligne jeunesse
sélection CE2-CM1