Ce qui ne tue pas : Rachel Abbott (lu par Sophie Frison)

L’histoire commence quand des policiers sont appelés dans la maison de Marcus North. Ils découvrent deux corps dans le lit et un bébé qui pleure dans une autre pièce… Mais une personne n’est pas morte, juste couverte de sang et de coupure. Evie, la compagne de Marcus North annonce d’emblée à la policière qu’elle a tué ce dernier…

On revient en arrière pour revenir sur la vie de Evie et Marcus, ou plutôt Mark, car Markus est le nom d’artiste de ce photographe réputé. Quand Evie le rencontre pour lui demander de faire une série de portraits d’elle payés par son père, c’est un homme à la dérive qui a perdu sa femme dans un accident domestique. Petit à petit, ils commencent une relation amoureuse. Cléo, la soeur hyper protectrice de Mark ne voit pas cette relation d’une bon oeil car elle n’aime pas vraiment la compagne de son frère. Il faut dire qu’elle intransigeante avec les femmes de la vie de Mark, elle détestait aussi Mia sa première femme.

Elle est particulièrement exaspérée par la maladresse de Evie qui se blesse souvent juste quand Mark part en déplacement (brûlure, main cassée, oeil au beurre noir), qu’elle attribue à un comportement égoïste. La seule chose positive qui ressort de cette relation aux yeux de Cléo, c’est Lulu, sa nièce, un bébé qu’elle adore. On sent bien qu’il y a de nombreuses tensions entre tous les personnages…

On revient au présent et au procès et Mark est dépeint comme un homme toxique qui fait venir les violences conjugales sur le devant de la scène… Mais aussi des éléments du passé des uns des autres…

Le roman est construit en suivant les points de vue de Evie, Cléo et de Stephanie la policière qui a découvert le crime mais qui avait aussi été présente le jour de la mort de Mia… Il y a forcément beaucoup de non-dits, de secrets et de manipulations de part et d’autres et si je me suis doutée de plusieurs éléments importants, cela n’a pas gâché mon plaisir de lecture car je voulais savoir comment ça serait amené.

La version audio était bonne même si je n’ai pas trop aimé la façon de la lectrice faisait les voix masculines.

De cette autrice j’ai aussi lu « La disparue de Noël« .

chez Lou et Titine