Station eleven : Emily St. John Mandel

Vous allez penser que j’exagère et que c’est toujours la même rengaine avec moi, mais voici un livre dont il va être compliqué de parler pour vous donner envie de le lire sans trop en dire et sans m’emmêler les pinceaux et sans vous faire peur avec un sujet qui pourrait vous faire fuir (qui aurait pu ME faire fuir) mais auquel j’ai totalement adhéré.

Alors le fait que je l’ai fini hier matin et que j’écrive le billet le soir même pour pouvoir mettre en ligne mon billet ce matin pour une lecture commune n’arrange pas les choses… Ou au contraire, m’oblige à me reposer sur mes impressions toutes fraîches sans trop analyser…

Alors je vais commencer par vous dire que j’ai aimé ce roman et même beaucoup et même si je l’ai lu doucement à cause d’un emploi du temps chargé et d’une fatigue importante j’aurais aimé le lire pendant des vacances pour le dévorer en 3 jours !

Ce n’est pas non plus simple de parler de l’histoire car elle fait des allers-retours dans différentes époques et on croise des personnages à ces différentes époques.

Allez, je me lance !

Le monde tel que nous le connaissons s’est effondré en peu de temps après une épidémie fulgurante d’une grippe inconnue et très mortelle. Presque toute la population meurt, nos technologies de base comme l’électricité, le téléphone, la télévision, les moyens de locomotion deviennent vite obsolètes. Les gens se retrouvent sur les routes et isolés… C’est un peu comme si on avait fait « reset » sur notre mode de vie.

Dans le « passé » du roman, notre présent, nous suivons Arthur Leander qui meurt sur scène alors qu’il joue King Lear, au début de la pandémie et tout au long du roman on remontera dans son passé, ses relations personnelles et sa vie d’artiste.

Dans le présent du roman, nous suivons principalement Kirsten qui est une des actrices de la« Symphonie itinérante », une troupe de théâtre qui joue du Shakespeare et de la musique classique en voyageant entre chaque petite ville ou village récrés dans cette nouvelle société très précaire.

Kirsten est liée à Arthur Leander car elle était enfant actrice, sur scène, au moment de la mort de l’acteur. Et on croisera d’autres personnages ayant été liés d’une façon ou d’une autre avec Arthur et les uns avec les autres.

On passe d’une époque à l’autre, on s’attache aux personnages que ce soit ceux du « passé » qui connaissent une certaine vacuité, une facilité de vie mais ne sont pas si heureux et ceux du « présent » qui vivent dans un dénuement et une incertitude, un danger quasi permanant et qui se raccrochent à des relations fortes et une envie de survivre.

Ce roman est passionnant et rythmé mais c’est aussi une réflexion sur la société. On se pose beaucoup de questions sur ce nouveau monde et sur le nôtre.

C’est aussi un roman bien écrit  très vivant, très réaliste et très beau ! Je suis vraiment contente de l’avoir lu !

C’est le coup de cœur de Eva qui m’a permis de me lancer dans cette lecture.

 avec Edyta. Allons voir son avis!

 

Challenge Petit Bac 2017 catégorie « lieu »


Commentaires laissés à l’époque sur Canalblog  :
  • Un roman magnifique. Merci Enna pour cette lecture commune. Posté par Edytasamedi 28 janvier 2017
  • Merci à toi! J’avais encore tant de choses à dire sur ce roman mais il y avait tant à dire!  Posté par Enna, samedi 28 janvier 2017
  • oh tiens un roman apocalyptique….tu vas te lancer dans le theme ?…en tout cas oui il promet… Posté par rachelsamedi 28 janvier 2017 |
  • en général ce n’est pas mon style de roman mais voilà, parfois on croise un roman qui fait la différence : il vaut vraiment le coup! Posté par Enna, samedi 28 janvier 2017
  • oh oui alors, s’il fait l’unanimité même avec ceux qui n’aiment pas ce genre… Posté par rachelsamedi 28 janvier 2017
  • je crois oui  Posté par Enna, lundi 30 janvier 2017
  • J’ai moi aussi été conquise par ce roman lu récemment (mais pas de billet encore), et pareil que toi, je trouve ça très difficile d’en parler ! Mais tu t’en es très bien sortie. Posté par A_girl_from_eartsamedi 28 janvier 2017
  • Merci  A toi de te lancer maintenant  Il est tellement riche! En me relisant je me dis que je n’ai pas parlé de plein d’autres aspects qui m’ont plu… mais on ne peut pas tout dire  Je lirai ton billet! Posté par Enna, samedi 28 janvier 2017 |
  • On m’en a justement parlé hier à Angouleme, et en bien. Je viens de chroniquer un roman post apocalyptique… c’est bon ça ne me fait pas fuir !!  Posté par Antigone1samedi 28 janvier 2017 | Je pense qu’il te plaira! à ton tour de le découvrir!  Posté par Enna, samedi 28 janvier 2017 |
  • Je viens juste de le finir et j’ai eu la chance de pouvoir le lire d’un coup à l’occasion d’un voyage. Je l’ai trouvé génial alors que je ne lis pas du tout ce genre de roman d’habitude! Par contre je ne pense pas que ce soit un premier roman… Posté par Joëllesamedi 28 janvier 2017
  • Tu as raison, je vais corriger ça! Mais en tout cas c’est un beau roman d’une grande maîtrise sur un sujet hyper fort. Posté par Enna, samedi 28 janvier 2017 |
  • Je me demandais justement s’il pourrait me plaire… il y a pas mal de livres qui tournent autour de ce sujet en ce moment. Posté par Gwenaellesamedi 28 janvier 2017 |
  • celui-ci a le mérite de se passer seulement 20 ans après la chute du monde actuelle et de faire des allers et retours dans le temps et donc fait vraiment un lien entre notre époque et celle du « nouveau monde » et c’est très réaliste : pas de zombies!  Posté par Enna, lundi 30 janvier 2017 |
  • Quelques critiques mitigées m’avaient découragée de lire ce roman, mais tu me rassures, je me lancerai alors ! Posté par Katheldimanche 29 janvier 2017 |
  • de mon côté je n’avais lu que des avis positifs du coup j’avais peur de ne pas aimer  Posté par Enna, lundi 30 janvier 2017
  • J’ai absolument adoré ce roman qui m’a bouleversée. C’est un vrai page turner en plus ! Depuis que je l’ai lu, j’y repense régulièrement, c’est dire à quel point il m’a touchée ! Posté par fleurfleurdimanche 29 janvier 2017 |
  • oui, je pense que j’y penserai aussi longtemps après. Je me dis qu’il y a tant d’autres choses que j’aurais pu dire dessus (et en même temps, il ne
    faut pas trop en dire  Posté par Enna, lundi 30 janvier 2017 |
  • Adoré aussi!!
    Mon billet est pour demain, je pense! Et je n’aime pas les post-apo à la base. Posté par Karinedimanche 29 janvier 2017

3 commentaires sur « Station eleven : Emily St. John Mandel »

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