Résumé de l’éditeur « Western des origines, véritable épopée fondatrice, tantôt lyrique, dramatique ou burlesque, Faillir être flingué est d’abord une vibrante célébration des frontières mouvantes de l’imaginaire. 
Un souffle parcourt l’espace inhospitalier des prairies vierges du Far-West, aux abords d’une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. 
C’est celui d’Eau-qui-court-sur-la plaine, une jeune Indienne dont tout le clan a été décimé, et qui, depuis, déploie ses talents de guérisseuse aussi bien au bénéfice des Blancs que des Indiens.
Elle rencontrera les frères Brad et Jeff traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot brinquebalant tiré par deux bœufs opiniâtres ; Gifford qui manque de mourir de la variole et qu’elle sauve in extremis ; Elie poursuivi par Bird Boisverd dont il a dérobé la monture, Arcadia, la musicienne itinérante, qui s’est fait voler son archet par la bande de Quibble. 
Et tant d’autres personnages, dont les destins singuliers, tels les fils entretissés d’une même pelote multicolore, composent une fresque sauvage où le mythe de l’Ouest américain, revisité avec audace et brio, s’offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances. »

Si je commence par vous donner le résumé de l’éditeur c’est que je suis moi-même incapable de vous le faire car au début de cette lecture audio, j’ai été un peu perdue dans les personnages, j’avais un peu l’impression d’avoir mis mon lecteur audio en mode aléatoire ! Et pourtant, je me suis laissée porter, et j’ai vu arriver les différents personnages dans l’histoire, avec des retours en arrière et des ellipses sans m’inquiéter des liens entre eux comme si je lisais des tranches de vies dans l’Ouest américain, des chroniques sans lien entre elles.

Et puis, en plus des personnages et de l’Ouest américain dangereux, aride, inconnu, il y a la naissance d’une ville où les personnages se retrouvent tous et deviennent alors une communauté (et alors, les liens entre eux deviennent plus clairs.) Là, on croise des vendeurs, des cow-boys, des éleveurs de chevaux, des éleveurs de moutons, des Indiens, des bandits de grands chemins, des prostituées, des entrepreneurs… On traverse les grandes étendues de plaines et on découvre le saloon, le barbier et le magasin général… Les personnages sont riches et ce qui est appréciable, les femmes ont un vrai rôle !

J’ai finalement beaucoup aimé cette incursion dans cet univers « western » que je n’aurais pourtant pas pensé apprécier. Il faut dire que j’ai été bercée par « La petite maison dans la prairie » et ensuite j’ai beaucoup regardé « Dr Quinn, Femme médecin » à la télé et ce roman, avec la création de cette ville m’a un peu donné l’impression de plonger dans les premiers temps de la vie américaine.

Je pense que la version audio, très bien lue par Féodor Atkine, m’a permis de beaucoup plus apprécier le roman car je le laissais me raconter les histoires des différents personnages qui étaient au début très décousues. D’ailleurs, à la fin, il y a un entretien entre Céline Minard et Féodor Atkine dans lequel ils évoquent le fait que c’est sans doute un roman plus facile à écouter qu’à lire soi-même !

Je vous recommande donc d’essayer la version audio ! Et pour rester dans l’ambiance « Conquête de l’Ouest », je vous parle aussi aujourd’hui de la BD « Western » !

 chez Titine

Challenge Petit Bac 2017 : catégorie «  »Gros mot » de ma ligne audio

18 commentaires sur « Faillir être flingué : Céline Minard (lu par Féodor Atkine) »

      1. Ah oui, je comprends mieux 😉 Je suis comme toi quand j’ai eu une mauvaise expérience avec un auteur, je n’ai pas vraiment envie de retenter 😉

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    1. j’avoue que je ne l’avais pris que pour son titre (« gros mot » au petit bac) et le mois américain et ça a été une excellente surprise mais il faut se laisser porter sans chercher à comprendre 😉

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    1. je suis certaine que je l’aurais abandonné en version papier car j’étais vraiment perdue au début mais quand Féodor Atkine te raconte une histoire tu te laisse faire et j’ai vraiment apprécié et dans l’entretien même l’auteur pense que c’est plus facile à suivre lu par quelqu’un qui connait l’histoire 😉

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    1. en sachant qu’au début tu vas peut-être un peu perdue et qu’il faut juste se laisser porter ça serait un bon titre pour septembre prochain (en le lisant l’été à tête reposée 😉

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