Je dois commencer par vous dire que j’ai abandonné cette lecture après en avoir lu la moitié… Et que juste avant j’ai mis de côté après un tiers « Le cri des oiseaux fous » (mais je vais laisser une seconde chance à ce titre, peut-être pour Québec en Novembre 2019, car la langue est belle et le propos très intéressant…. Je pense que ce n’était pas le bon moment pour ce livre et moi!). Mais pour cette lecture commune autour de Dany Laferrière, j’avais envie de participer quand même car c’est un auteur dont j’ai aimé ce que j’ai lu jusqu’ici. Avant le blog, il y a très longtemps, j’avais lu et beaucoup aimé « Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer » et j’ai eu un coup de coeur pour « L’énigme du retour » et j’ai découvert l’homme et l’auteur grâce à un entretien avec Jean-Luc Hess. Mais je dois admettre que je n’ai pas du tout réussi à entrer dans « Je suis un écrivain japonais »…

Alors, je vais vous recopier le résumé de l’éditeur québécois pour vous donner une idée de l’histoire : « Il vit à Montréal, il lit Mishima et Basho, il drague des japonaises, il passe sa journée au café, il projette d’écrire un roman ou de faire un film, mais plus particulièrement un roman ou un film à la manière des maîtres japonais.
C’est ce qu’il raconte à une journaliste japonaise en tournée dans la métropole québécoise, et c’est ainsi que le scandale éclate à Tokyo. Comment peut-on, quand on vit à Montréal, se prendre pour un écrivain et un cinéaste japonais ? Jusqu’à son éditeur, qui l’appelle pour lui dire son mécontentement de ne pas avoir reçu ce roman qui l’a déjà rendu célèbre sur les rives du Pacifique.
Dany Laferrière est ici plus que jamais fidèle à lui-même. Fête de l’intelligence et des sens, Je suis un écrivain japonais est une célébration de la littérature et du plaisir, des femmes et des écrivains, dans l’ordre et dans le désordre. »

Et je vais être franche avec vous, pour moi, j’ai surtout remarqué le désordre car très vite, je n’ai rien compris 😉 J’ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens et puis la littérature japonaise et moi ça fait deux, je ne suis pas vraiment fan, alors Dany Laferrière a sans doute bien réussi  son coup : il m’a autant perdue qu’un « vrai » écrivain japonais l’aurait fait!

Cependant, j’ai relevé plusieurs phrases que j’ai trouvées belles, fines et très bien pensées ce qui me fait dire que ce n’est pas l’auteur qui ne m’a pas plu mais ce roman en particulier. Ce n’est donc sans doute pas mon dernier Dany Laferrière. D’autant que j’aime beaucoup l’homme que je trouve vraiment passionnant!

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Cliquez sur la photo pour écouter un interview de l’auteur au sujet de ce roman 

 autour de l’auteur Dany Laferrière dans le cadre de    chez Karine:) et  Yueyin

25 commentaires sur « Je suis un écrivain japonais : Dany Laferrière »

  1. J’aime beaucoup les extraits ! Malgré ton manque d’enthousiasme, tu vas presque m’avoir donné envie de le lire ! Mais pas tout de suite, j’ai déjà lu deux Dany Laferrière cette année, et ma dernière lecture n’a pas été très facile, tout de même

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    1. Oui, j’ai aimé sa plume, ses mots mais pas son histoire… Alors je vais lui donner une autre chance mais avec un autre titre (j’ai un peu peur de reprendre « Le cri des oiseaux fous » car j’aimais aussi beaucoup le style mais j’avais du mal à vraiment rentrer dans l’histoire

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  2. Moi aussi j’ai beaucoup aimé L’énigme du retour. Cette fois-ci j’ai lu avec bonheur Tout bouge autour de moi. Tu n’as pas aimé Un écrivain japonais et pourtant tu donnes envie de le lire en le citant longuement; Il faut reconnaître que c’est un Ecrivain, quel style !… en plus d’être un lecteur !

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  3. PS : j’aurais dû signer claudialucia Ma librairie; je ne peux plus depuis quelque temps laisser des commentaires dans wordpress avec mon pseudo et l’adresse de mon blog ! Pourquoi ? Mystère !

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  4. OOHH…ma bouche fait un gros O quand tu ecris que les romans japonais c’est bordelique…lol…en tout cas, j’ai souvent recule pour lire du Laferriere….je ne sais pas pourquoi….alors pourquoi pas ?…;)

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    1. non, je dis que ce roman de Dany Laferrière est bordélique et qu’il y a aussi des aspects de son roman qui me font penser aux romans japonais et qui ne me plaisent pas vraiment 😉 tente le coup 😉

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  5. Hello
    Tu m’as fait rire avec « il m’a autant perdue qu’un « vrai » écrivain japonais l’aurait fait!«  je suis souvent perdue moi aussi avec les écrivains japonais 🙂

    La rencontre avec un livre est aussi le fait du hasard et du livre que l’on a lu juste avant … trouver le bon moment comme tu dis …

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  6. Oui, parfois, malgré la plume, c’est juste parce que l’histoire ne trouve pas son écho en nous. Je comprends bien ce sentiment. Osons espérer que les prochains trouvent leur cible!

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