Résumé de l’éditeur : « Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.
Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage? »

J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman qui est très actuel et qui aborde des thématiques d’actualité comme les migrants, les attentats et surtout le mouvement « me too ».

Ce que j’ai préféré c’est le questionnement et l’incertitude autour de l’accusation de viol. On se positionne tour à tour d’un côté ou de l’autre et on n’aimerait vraiment pas avoir à être juré dans ce tribunal.

Le féminisme, la déontologie journalistique, le télescopage de la « vraie vie » dans les pensées théoriques… tout cela fait que ce roman est vraiment d’une grande richesse. C’est un roman qui est loin d’être manichéen et dont on ne sort pas avec des certitudes. Personnellement, il m’a bousculée et c’est important.

J’ai trouvé les personnages extrêmement bien campés et du fait de la narration qui donne différents éclairages à chacun, on a un portrait vraiment complexe de chacun. Je félicite les lycéens d’avoir voté pour ce roman qui est loin d’être facile.

La version audio est très réussie.

Chez Sylire

2019

catégorie « être humain »

6 commentaires sur « Les choses humaines : Karine Tuil (lu par Constance Dollé) »

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