Le roman commence quand une femme, Lykke, est emmenée à l’hôpital par la police. Elle est couverte de sang et va être interrogée mais elle demande à parler à l’inspecteur Manfred. Au début, on ne sait pas de quoi elle est accusée et l’autrice arrivera à garder le mystère assez longtemps.

La raison pour laquelle elle connait cet inspecteur, c’est parce que 8 ans plus tôt, elle a traversé un drame familiale. Le jour de la fête suédoise des écrevisses, Lykke et son mari Gabriel, un auteur reconnu, ont invité des amis proches, appartenant au monde de l’édition comme eux. Ils font une fête très sympathique et alcoolisée, avec aussi leurs jumeaux, Harry et David, de 17 ans et Bonnie, leur meilleure amie depuis toujours.

Tout le monde va se coucher, les deux garçons et leur amie dormant dans la stuga (une petite maison aménagée pour les jumeaux). Le lendemain, quand Lykke frappe à la porte pour demander aux jeunes d’éteindre la musique qu’ils ont laissé toute la nuit, elle découvre le corps sans vie de Bonnie…

Les soupçons portent sur les deux jeunes hommes car la stuga était fermée à clé de l’intérieur et eux seuls avaient la clé… Ils sont interrogés et retenus pendant deux mois (le système judiciaire suédois l’autorise) et c’est Manfred qui menait ces interrogatoires.

Je ne vais pas en dire plus sur l’histoire pour ne rien déflorer mais il est évident que ce genre de situation ne peut que détruire une famille mais dans le cas de cette famille, les circonstances vont être encore plus destructrices…

J’ai beaucoup aimé ce roman qui fait des allers et retours entre le passé et le présent sans trop en dire sur la partie présente pour laisser le lecteurs découvrir petit à petit ce qui relie les deux parties. Le mystère de la stuga et le mystère de l’arrestation de Lykke tient vraiment bien la route. J’ai aussi aimé les portraits des deux personnages principaux, Lykke et Manfred, que nous découvrons à différents moments de leurs vies et qui sont montrés dans leur évolution personnelle.

Enfin, j’ai beaucoup aimé la version audio car le roman alterne aussi le point de vue de Manfred et celui de Lykke et le choix a été fait de donner une voix d’homme et une voix de femme pour chaque narrateur et cela rend la lecture très vivante.

De cette autrice, j’ai aussi lu L’ombre de la baleine et L’Archipel des larmes.

Cette image a un attribut alt vide ; son nom de fichier est ACtC-3dBXsLHaHeK5UgpzCytuJwPYUh1Q1M2ywwO3JrDZ5sFPGe-CiTbIq1NX2Ag3TruBevZ7-r30WQESv-e6cBP9Jfp3KXOubzQ07ZPdxyBVxigTWM4MxmwwiVraonfu67MBnrRf2k-xAjzg9PnyqRmZYEA=w500-h349-no

8 commentaires sur « L’énigme de la stuga : Camilla Grebe (Lu par François Hatt et Lola Naymark) »

Laisser un commentaire