L’étrange disparition de Esme Lennox (The vanishing act of Esme Lennox) : Maggie O’Farrell

Je ne sais pas trop comment résumer ce roman car il y a plusieurs voix qui s’alternent et qui apportent chacune des informations sur l’histoire de façon directe ou indirecte avec des flash-backs, et je ne voudrai pas déflorer l’intrigue…

Ces trois voix sont celles de Esme Lennox qui revient sur son passé depuis son enfance en Inde et son adolescence dans les années 30, en Écosse, dans une  famille très stricte de la bonne société, auprès de sa soeur aînée et confidente, Kitty.

Le deuxième personnage est Iris Lockhart, une jeune femme des années 2000, à la vie privée un peu compliquée qui apprend un  jour qu’elle a une grand-tante dont elle n’avait jamais entendu parler qui a été enfermé dans un hôpital psychiatrique pendant 60 ans.

La dernière voix, plus décousue, est celle de Kitty, la grand-mère d’Iris, dont les bribes de pensées sorties des brumes d’Alzeihmer apportent un éclairage à l’histoire qu’elle partage avec Esme.

C’est une histoire passionnante et poignante… A une époque pas si éloignée de la notre, comment une femme qui ne rentre pas dans le « moule » de la société, parce qu’elle est trop libre et indépendante, pouvait être enfermée, emprisonnée toute sa vie sans raison valable…

C’est un roman très fort sur les secrets de famille, sur le poids de la société.

Et la construction avec les différents narrateurs, les points de vue qui se complètent, est vraiment très intéressant.

Ce roman est la lecture « prénom » de mon Petit Bac 2011.