Everything Everything : Nicola Yoon (lu par Nastassja Girard)

Madeline est une adolescente pas comme les autres. Depuis qu’elle est toute petite, d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle doit rester à la maison sans mettre un pied dehors car elle est malade : elle souffre d’un déficit immunitaire aussi appelé « la maladie de l’enfant-bulle ». Madeline ne vit pas dans une bulle à proprement parler mais dans une maison où tout est aseptisé, où l’air est filtré et où personne n’a le droit de rentrer à part sa mère (médecin) et une infirmière qui s’occupe d’elle depuis toujours et parfois un professeur qui aura été préalablement décontaminé car Madeline suis sa scolarité à domicile. Elle se fait une raison, n’a rien connu d’autre et sait qu’elle doit supporter cette solitude pour survivre. Son seul plaisir c’est la lecture…

Mais tout prend une perspective différente quand de nouveaux voisins s’installent en face et que le fils de la famille commence à l’intriguer… Ils se mettent à échanger par internet et Olly, qui est un ado qui doit faire face à une vie de famille bien compliquée aussi et Madeline deviennent amis puis par une rencontre normalement interdite, tombent amoureux.

C’est ainsi que Madeline réalise qu’elle ne supporte plus sa vie enfermée et qu’elle s’interroge réellement sur sa maladie qui fait de sa vie une prison.

Au début de ma lecture j’avoue que j’ai pensé « Oh la la, une histoire d’amour d’ado impossible totalement improbable… » mais au fil de mon écoute je me suis rendue compte que le côté « improbable » était justement le coeur de l’intrigue et ça devient alors beaucoup plus intéressant! Je ne regrette donc pas du tout d’avoir poursuivie et je recommande ce roman aux lecteurs de 12 ans et plus (filles ou garçons car les deux personnages font que ce n’est pas forcément trop genré même si les filles seront sans doute plus attirées à priori) et aux adultes qui aiment les histoires d’ados pas trop cucul 😉

La version audio est bonne car la lectrice a une voix jeune qui correspond bien à Madeline.

Un film en a été tiré :

Merci à