Ecrire en deuxième division : Jeff Sourdin

Résumé de l’éditeur (« La part commune« , qui fait de très jolis objets livres) :

« Pouvais-je leur dire que ma tournée de salons m’emmenait de Rentrées-les-oies à Verrues-les-Genoux ? J’avais dormi dans une roulotte en Mayenne, goûté de l’excellente terrine de lapin dans l’Orne et croisé Xavier Zwerskyx, l’étoile montante du scrabble français à Sorties-les-Poubelles. Quant à mon contrat, il ne comptait qu’un seul zéro. Le vrai. L’unique.

Dans cette chronique décalée de l’écriture, le narrateur, Rubempré pour vous servir, livre ses impressions du monde littéraire vu d’en bas. Entre fantasme et résignation, rêves de gloire et inévitables déboires, l’écrivain de deuxième division se demande si le bonheur d’écrire ne se cache pas à l’abri du succès, en compagnie d’un boucher bougon, d’un maire envahissant, d’une voisine désirable et d’un chien encombrant. »

Jeff Sourdin est un auteur dont j’ai aimé les deux romans que j’ai lus (et que je vous recommande fortement : cliquez sur son nom) et si celui-ci est assez différent, plus dans l’humour, il est malgré tout assez profond sur le monde de l’écriture en prenant à rebrousse poil le monde de l’édition, des salons du livre et des auteurs « de deuxième division ».

Le narrateur est un auteur publié mais peu diffusé et peu lu et il raconte sa vie entre l’écriture -compliquée- de son nouveau roman, ses relations avec son voisinage, son groupe d’amis auteurs, sorte de SOS amitié pour les auteurs mal-connus.

Mais sous couvert d’humour et de légèreté, le roman raconte aussi les affres des auteurs qui écument les petits salons et qui doivent en permanence se justifier d’être des auteurs. Il y a aussi une réflexion sur l’écriture et le monde littéraire et c’est vraiment intéressant!

A lire si vous aimez les auteurs, les salons du livre, si vous êtes auteurs, en devenir, modestes ou très connus, si vous voulez sourire en découvrant la face cachée de la littérature, celle qu’on ne voit pas à la Grande Librairie 😉

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ma 2ème ligne pour la catégorie « art »

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali