En sacrifice à Moloch : Åsa Larsson (lu par Odile Cohen)

Ce roman se passe en Suède et plus précisément en Laponie, à Kiruna, donc dans un paysage assez sauvage et dans des conditions climatiques inhabituelles pour moi 😉

L’histoire commence quand un ours est abattu après avoir dévoré un chien et les chasseurs découvrent un os humain dans l’estomac de l’animal. Un homme qui avait disparu après avoir justement été attaqué par un ours quelques temps auparavant.

Plus tard, Rebecka Martinsson et Krister Ericsson, son ami, policier maître-chien sont poussés par le voisin de la jeune femme, le vieux Sivving pour aller voir si tout va bien pour son amie Sol-Britt Uusitalo qui ne donne pas signe de vie… Et pour cause, car elle a été violemment assassinée chez elle. Son petit-fils Marcus, 8 ans dont elle s’occupait depuis la mort accidentel de son fils, a disparu et c’est grâce aux chiens de Krister  qu’il est retrouvé caché et traumatisé, ne se souvenant pas de ce qu’il a vu. Krister prend soin de Marcus en attendant que la cousine de la victime s’occupe de lui.

Rebecka Martinsson, substitut du procureur et Anna-Maria Mella, inspectrice, commencent à enquêter mais Carl Von Post, un autre procureur, arriviste et prétentieux réussit à faire retirer l’enquête à Rebecka. Mais cette dernière décide de continuer l’enquête sur son temps libre avec l’aide d’un médecin légiste anticonformiste. Elle va creuser des liens familiaux quand elle réaliste que l’homme tué par l’ours était le père de la victime…

En parallèle de cette histoire criminelle, on retourne dans le passé, juste avant la 1ère guerre mondiale, là aussi à Kiruna, et on va suivre la vie d’Elina Pettersson, une jeune institutrice qui mourut en 1926, elle aussi assassinée… et qui se trouve être l’arrière grand-mère de Sol-Britt…

Je dois avouer que je suis allée faire un tour sur internet pour chercher les noms des personnages parce que j’ai déjà du mal à retenir les noms en lisant les romans nordiques en version papier, alors, vous imaginez en version audio quand je n’ai même pas vu les noms écrits 😉

J’ai bien aimé ce roman qui se lit bien et qui est bien lu par  Odile Cohen mais je dois avouer que je me suis en partie doutée de l’intrigue au bout d’un tiers (pas exactement de la résolution de l’enquête mais le fil conducteur). J’ai trouvé qu’il y avait quelques incohérences également qui sont peut-être dus à une différence de mentalité avec les Suédois mais je m’étonne de la façon dont a été gérée la prise en charge du petit garçon abandonné et du peu de précautions prises pour le protéger… Mais j’ai bien aimé les allers-retours entre le passé et le présent.

Pour l’anecdote, c’était un hasard, mais j’ai lu ce roman juste après « La ferme du bout du monde » et j’y ai trouvé beaucoup de points communs : l’alternance entre le passé et le présent, une lignée familiale, une jeune femme très attachée à son pays sauvage qui s’éloigne de la grande ville (et autres que je ne vais pas révéler ici) et cela m’a plutôt amusée de constater cela!

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La Ferme du bout du monde : Sarah Vaughan (lu par Julie Pouillon)

Dans ce roman, on suit une famille sur deux époques qui s’alternent : le passé pendant la guerre en Angleterre et le présent. Cette famille est celle qui vit et travaille sur une petite ferme sur une pointe de la Cornouailles. Pendant la guerre, comme beaucoup de familles de la campagne anglaise, les fermiers accueillent des enfants évacués de Londres pendant le blitz. Will et sa soeur Alice vivent donc avec le couple et Maggie, leur fille. Des amitiés vont se lier, des amours fortes vont éclore et des drames vont s’en suivre…

De nos jours, Lucie, jeune infirmière londonienne vient de traverser deux crises : une professionnelle et une personnelle et elle se tourne vers sa famille et retourne dans la ferme familiale en Cornouailles pour l’été pour faire le point sur sa vie. Elle y retrouve sa mère et son frère qui font de leur mieux pour continuer à faire vivre l’exploitation et sa grand-mère Maggie.

Lucie va apprendre des secrets sur sa famille qui vont bouleverser tout le monde et faire le lien entre le passé et le présent mais elle va aussi s’ancrer dans le présent en  cherchant des solutions pour développer la ferme de la famille.

J’ai bien aimé ce roman avec ses allers-retours dans le passé avec cette période de la seconde guerre mondiale. J’ai aimé les personnages de femmes de ce roman qui sont assez fortes malgré les obstacles que le destin met devant elles.

Et puis, la campagne anglaise y est bien dépeinte!

J’ai passé un bon moment de lecture et j’ai aussi apprécié la façon de lire de Julie Pouillon.

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