Trois saisons d’orage : Cécile Coulon

Résumé de l’éditeur : « Les Fontaines. Une pierre cassée au milieu d’un pays qui s’en fiche. Un morceau du monde qui dérive, porté par les vents et les orages. Une île au milieu d’une terre abrupte. Je connais les histoires de ce village, mais une seule les rassemble toutes. Elle doit être entendue. L’histoire d’André, de son fils Benedict, de sa petite-fille, Bérangère. Une famille de médecins. Celle de Maxime, de son fils Valère, et de ses vaches. Une famille de paysans. Et au milieu, une maison. Ou ce qu’il en reste.
Trois générations confrontées à l’Histoire et au fol orgueil des hommes ayant oublié la permanence hiératique de la nature.
Saga portée par la fureur et la passion, Trois Saisons d’orage peint une vision de la seconde partie du XXe siècle placée sous le signe de la fable antique. Les Trois-Gueules, « forteresse de falaises réputée infranchissable », où elle prend racine, sont un espace où le temps est distordu, un lieu qui se resserre à mesure que le monde, autour, s’étend. Si elles happent, régulièrement, un enfant au bord de leurs pics, noient un vieillard dans leurs torrents, écrasent quelques ouvriers sous les chutes de leurs pierres, les villageois n’y peuvent rien ; mais ils l’acceptent, car le reste du temps, elles sont l’antichambre du paradis.
Cécile Coulon renoue ici avec ses thèmes de prédilection – la campagne opposée à la ville, la lutte sans merci entre l’homme et la nature –, qui sont les battements de cœur du très grand succès que fut Le Roi n’a pas sommeil (Éd. Viviane Hamy, 2012). »

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Je n’ai pas envie de chercher à résumer ce roman et ce que l’éditeur en dit est suffisant : c’est une saga familiale dans une campagne isolée en pleine évolution. Il y a une grande place faite à la puissance de la nature et aux relations familiales et aux relations humaines en général ainsi qu’un portrait tout en opposition de la campagne et la ville.

J’ai aimé ces personnages, j’ai aimé leurs forces, leurs failles, leurs doutes et leur assurance… J’ai aimé cette nature qui est un personnage à part entière du roman…

Mais ce qui m’a surtout énormément plu c’est la plume de Cécile Coulon : j’ai trouvé une poésie dans son texte, une écriture à la fois réaliste et tellement belle… Pour moi, ses mots coulent de source, ils sont évidents et  dès la première page je me suis dit « ça, c’est de l’écriture poétique! »

Je ne suis pas très explicite dans mon envie de vous donner envie mais je peux juste ajouter que je me suis attachée à chacun des personnages et j’avais envie de voir les paysages où ils évoluent et même si cette saga familiale est assez courte au vue du nombre de pages, elle nous fait aussi voyager dans une société en pleine évolution.

Et puis le style!

Je vous recommande vraiment ce roman!

L’Homme à Noël : Merci!

 chez Antigone