Résumé de l’éditeur : « Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps.
Quelque chose se prépare.
La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement. »

*

Après un démarrage un peu long pour moi (et qui finalement n’apporte pas tant que ça au coeur de l’intrigue) sur la mère de Corentin et sa petite enfance, on entre dans le vif du sujet quand Corentin, le personnage principal a la vingtaine et est étudiant dans une grande ville.

On ne sait pas à quelle époque on est exactement mais c’est vraiment un monde proche du nôtre et quand une catastrophe détruit une grande partie du monde, des humains et de la nature se déclenche, Corentin qui fait partie des survivants ne sait pas quoi faire à part partir à pied pour essayer de retrouver sa grand-mère Augustine qui vivait dans ce qui représente pour lui un havre de paix.

Arriver là-bas est une véritable aventure humaine et une fois sur place, la vie avec Augustine et celle avec qui il essaiera de reconstruire un nouveau monde est loin d’être simple…

Ce roman post apocalyptique très réaliste car très ancré notre société actuelle est vraiment noir. Il montre la nature humaine sous toutes ces facettes et pas forcément les plus belles…

J’ai trouvé que c’était très bien écrit et très bien lu.

J’ai forcément pensé à « La route« , « Station eleven » et « Dans la forêt« , trois autres romans de ce genre que je vous conseille aussi!

Chez Sylire

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6 commentaires sur « Et toujours les forêts : Sandrine Collette (Lu par François-Eric Gendron) »

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