Alors attention, âmes sensible soyez prêtes, car ce roman est loin d’être tendre! Il est trash et glauque et noir mais en même temps, ce cynisme est souvent drôle (humour noir, hein!) et aussi plutôt triste au fond car c’est un constat d’échec de notre société.

Voici la quatrième de couverture qui est en réalité le début du roman :

« Ma mère se suicidait souvent. Elle a commencé toute jeune, en amatrice. Très vite, maman a su obtenir la reconnaissance des psychiatres et les égards réservés aux grands malades. Pendant que je collectionnais des cartes de hockey, elle accumulait les diagnostics. »

Le personnage principal commence sa vie dans un environnement tellement peu propice qu’il est placé de famille d’accueil en famille d’accueil… car n’étant pas un garçon simple ou facile à vivre, il ne reste jamais longtemps… Alcool, drogues, jeux vidéos, rap, petits larcins, et maltraitance sur animaux (il ne fait pas bon être un chat en sa présence)… Il grandit pour devenir une petite frappe désabusée, déviant et totalement en dehors de la société…

Un jour, il pense avoir retrouvé sa mère et sa quête pour entrer en contact avec elle est à la fois drôle et pathétique, désespérée et dramatique…

Je ne veux pas en dire plus mais si vous aimez les anti-héros, l’humour noir et les sujets de société traités de manière décalée, ce roman devrait vous plaire. Moi je l’ai trouvé jubilatoire mais vraiment je ne pense pas qu’il soit pour tout le monde (j’insiste sur le fait que les chats prennent cher!)

Je l’ai lu en audio, lu par l’auteur et c’était vraiment un gros plus car l’accent québécois marié à l’écriture du québécois m’a vraiment fait voyagé, mais même si vous le lisez en version papier, vous retrouverez la langue québécois dans les tournures de phrases et vous pourrez voyager aussi!

 Chez Sylire

Grâce à ICI-Radio-Canada qui propose (gratuitement) des livres québécois enregistrés par des québécois

  chez Karine:) et  Yueyin

9 commentaires sur « La bête à sa mère : David Goudreault (lu par l’auteur) »

Laisser un commentaire