J’ai eu un gros coup de coeur pour cette BD qui raconte une tranche de vie d’un jeune adolescent des années 80. Simon vit avec ses parents qu’il aime beaucoup. Il a une grande admiration pour sa mère mais encore plus pour sa matante (tante) Chantal la petite soeur de sa mère. Elles viennent de se réconcilier et c’est elle qui gardera Simon pendant l’absence de ses parents pendant un mois.

Simon adore Chantal, la vingtaine décomplexée, très jeune dans sa tête, assez sexy et très attentionnée, un mélange de jeune fille et de femme. Ils vont connaître une grande complicité et Simon, le jeune garçon pas forcément bien dans sa peau et peut-être même en recherche de lui-même, va s’épanouir, grandir et se sentir plus fort au contact de sa tante, en chantant du Samantha Fox, en rêvant de secouristes de « Alerte à Malibu » ou en frissonnant devant des films qui font peur.

Mais  l’équilibre de cette parenthèse enchantée s’effrite quand un homme de l’âge de Chantal rentre dans le tableau et que Simon est relégué à sa place d’enfant et là, c’est une terrible déception pour lui. Car en plus de se sentir sur un nuage en présence de sa tante, Simon est peut-être bien un peu amoureux de cette dernière. Heureusement, le petit garçon n’est pas trop grand pour se réconforter dans les bras de sa mère…

Très belle histoire de cet âge si compliqué qu’est l’entrée dans l’adolescence où on voudrait à la fois grandir plus vite et en même temps que les choses restent comme on les connait. Belles relations amicales et familiales. Il est vraiment touchant ce Simon et Chantal est une belle personne aussi, même si elle ne se rend pas forcément compte de tout ce qui repose sur ses épaules dans la relation avec Simon.

J’ai adoré les dessins et les couleurs, pastels acidulés (si, si, c’est possible!) et traits délicats tout en mouvements. J’avais envie de photographier toutes les pages 😉

Une très belle découverte!

Du même auteur, j’avais lu le roman jeunesse « Jeanne Moreau a le sourire à l’envers »

Merci 

 chez Karine:) et  Yueyin

   chez Stephie

37 commentaires sur « Mon coeur pédale : Simon Boulerice et Emilie Leduc »

  1. J’étais allée voir les planches avant de lire ta chronique, et je me demandais si tu savais si les dessins étaient faits au pastel 😉 J’ai trouvé la réponse dans ta chronique.
    Si ça vient à moi, pourquoi pas!

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