A.J. Fikry est libraire. C’est même le seul libraire de l’île d’Alice. Il a ouvert cette librairie il y a des années avec sa femme Nic mais depuis la mort accidentelle de cette dernière, AJ est devenu encore plus bougon et peu ouvert aux autres surtout, il n’est pas loin d’être alcoolique.

Un jour, il trouve dans sa librairie un petite fille d’environ 2 ans avec un mot de la mère demandant que son enfant soit élevée au milieu des livres parmi des gens pour qui la lecture compte.

Avec l’aide de Ismay, la soeur de sa défunte épouse qui est toujours proche de lui, il s’occupe de cette petite fille et s’attache tant à la petite Maya, qu’il va l’adopter et devenir un père exemplaire. Il va aussi tomber amoureux d’une représentante de livres qui va l’accompagner dans sa librairie et dans sa nouvelle vie de famille. Ismay, sa belle-soeur avec sa vie personnelle compliquée va être un personnage important de sa vie ainsi que Lambiase, un flic devenu le meilleur ami de AJ.

J’ai plutôt bien aimé ce roman, ou plutôt, j’ai plutôt bien aimé l’idée de ce roman qui a mon avis est beaucoup trop court et du coup, il y a beaucoup trop de raccourcis qui rendent le roman presque incohérent. Avec une centaine de pages en plus, l’auteur aurait pu développer pas mal d’aspects qui auraient enrichis le récit.

L’histoire de cet homme bourru qui se prend d’affection pour une enfant et qui tombe amoureux d’une amoureuse des livres et qui vivent au milieu des livres est touchante et je l’ai appréciée tout comme j’ai apprécié les personages secondaires comme Ismay la belle-soeur pas si parfaite et son mari -auteur raté et volage et le policier moins obtus qu’il n’y parait au début qui monte son club de lecture de littérature policière et même le personnage de la mère de Maya-absente par la force des choses mais très présente dans les pensées, et surtout Maya, petite fille précoce, auteur en herbe de grande valeur… Il y avait vraiment de quoi faire un bon roman chorale…

Mais j’ai parfois eu l’impression qu’il manquait des passages entiers, qu’on ne prenait jamais le temps de développer alors que cela s’y prêtait. Certains romans sont trop bavards (je vous en reparlerai dans mon mon prochain billet de lecture!) mais d’autres se voulant trop concis perdent en réalisme et c’est dommage car ce roman aurait pu être beaucoup plus riche.

Je vous le recommande cependant pour une lecture légère (je l’ai lu en deux jours) en gardant à l’esprit que vous resterez peut-être sur votre faim car ce roman aurait pu être bien meilleur à mon avis. Je pense que ça ferait un bon petit film autour des livres!

 chez Titine

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 par Mrs B (et sa soeur, « ma jumelle » de prénom, de jour de naissance et de taille!) : Merci à toutes les deux!

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali  

11 commentaires sur « La librairie de l’île : Gabrielle Zevin »

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