Comme d’habitude avec Camilla Läckberg, l’histoire se passe dans la ville balnéaire de Fjällbacka et alterne la vie quotidienne des habitants, de Erika Falck et son mari Patrick Hedström, sa soeur Anna et du commissariat avec ses personnages récurrents, un crime non élucidé appartenant au passé et un passé plus lointain, mystérieux dont on ne connait pas au début le lien avec le présent.

Pour le passé lointain, il s’agit de la vie Dagmar, de la fille de la « faiseuse d’anges », une femme condamnée à mort au début du 20ème siècle pour avoir assassiné des bébés. Dagmar va vivre dans la misère et la folie…

Puis, on a aussi une autre histoire qui va être développée : en 1974, sur l’île de Valö au large de Fjällbacka, où il y avait un pensionnat pour adolescents riches, la famille du directeur a disparu sans laisser un signe de vie en plein milieu du repas de Pâques. Seule Ebba, la petite fille de 1 an, est retrouvée sur l’île. Les pensionnaires étaient tous absents pendant les vacances à part une bande de 4 jeunes. L’enquête à l’époque n’a pas permis de retrouver la famille, le père et la mère d’Ebba et son demi-frère et sa demie-soeur adolescents, que ce soit vivants ou morts.

De nos jours, trente ans plus tard, Ebba revient sur l’île et retape la maison dont elle a hérité de sa famille disparue, avec son mari. Ils ne vont pas bien tous les deux car ils sont en deuil de leur fils et les relations entre eux sont très tendues. Un incendie se déclare dans la maison et l’enquête montre que c’était criminel. Pendant les travaux, ils découvrent du sang ancien sous le plancher de la salle à manger … Cela remet sur le devant de la scène l’enquête de 1974…

Il se trouve qu’à Fjällbacka, les quatre anciens pensionnaires de l’île, sont encore en contact. Ils ont tous des vies différentes, très opposées et pourtant il existe encore un lien entre eux et les enquêteurs qui reviennent sur l’ancienne enquête sont donc amenés à les interroger à nouveau pour éclaircir les choses…

Erica qui est toujours aussi curieuse se passionne pour l’enquête d’autant qu’elle avait déjà rassemblé tout un dossier sur le sujet pour écrire un livre. Et comme d’habitude, sa curiosité va l’amener là où elle ne devrait pas aller et la mettre en danger…

J’ai bien aimé ce roman et je suis contente d’avoir retrouvé les personnages. J’avais été un peu déçue par le tome 7 mais celui-ci m’a donné envie de poursuivre (mais avec une pause quand même). J’ai aimé la version audio, très vivante sans être caricaturale.

La série d’Erika Falck :

La princesse des glaces (Tome 1) 

Le prédicateur (Tome 2)

Le tailleur de pierre (Tome 3)

L’oiseau de mauvais augure (Tome 4)

L’enfant allemand (Tome 5)

La Sirène (Tome 6)

Le gardien de phare (Tome 7)

 Chez Sylire

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali  

 chez Cryssilda (Suède)

9 commentaires sur « La Faiseuse d’anges (Tome 8) : Camilla Läckberg (lu par Jean-Christophe Lebert) »

Laisser un commentaire