Résumé de l’éditeur : « Tyrone Meehan figure mythique de l’IRA et traître à la cause nationaliste irlandaise pendant une vingtaine d’années a été dénoncé par les Anglais. « Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L’IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n’ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j’en suis venu à trahir. Des livres seront peut-être écrits sur moi, et j’enrage. N’écoutez rien de ce qu’ils prétendront. Ne vous fiez pas à mes ennemis, encore moins à mes amis. Détournez-vous de ceux qui diront m’avoir connu. Personne n’a jamais été dans mon ventre, personne. Si je parle aujourd’hui, c’est parce que je suis le seul à pouvoir dire la vérité. Parce qu’après moi, j’espère le silence. » Tyrone Meehan raconte sa vie gâchée, la violence familiale, sa confusion jusqu’à sa trahison. Retour à Killybegs respire la passion et le désespoir d’un homme qui, un jour, n’a pas eu le choix et s’est enfoncé dans la nuit et dans la honte. »
J’ai eu un coup de coeur pour le roman « Retour à Kyllibegs » de Sorj Chalandon et j’avais aimé l’adaptation par Pierre Alary de « Mon traître » l’autre roman que Sorj Chaladon a écrit sur cette thématique.
L’histoire est fidèle au roman, on remonte dans le passé de Tyrone Meehan, on le voit traverser l’histoire de son pays, sa place dans le mouvement, sa trahison, ses états-d’âme. C’est aussi un roman sur l’Irlande du Nord, sur les « troubles » comme ils étaient appelés.
J’ai aimé les dessins de Pierre Alary qui rendent bien l’âpreté de la vie de Tyrone Meehane et des gens qui vivaient ce conflit et cette situation politique.
J’ai préféré le roman mais cette bande dessinée est réussie. Pour voir des planches, allez sur le site de l’éditeur.