Aileen Bowman, est une journaliste américaine de trente-cinq ans, célibataire et très indépendante, au point d’en paraître suspecte aux yeux de son entourage. Fille de fermier dans un ranch, elle a grandi pratiquement à cheval et ne vit qu’en pantalon ce qui est extrêmement subversif pour son époque et quand elle débarque en France pour couvrir l’Exposition Universelle de Paris de 1900 pour le New York Tribune, elle se fait tout de suite remarquer. Elle va adopter l’utilisation de la bicyclette pour pouvoir continuer à porter ses pantalons.

Au cours de ses pérégrinations dans la ville, Aileen va se trouver mêlée au monde l’art et même devenir une muse. Elle va aussi rencontrer un ingénieur de la construction du nouveau Métropolitain. Elle est observatrice journaliste de l’Exposition Universelle mais elle écrit aussi des textes beaucoup plus littéraires et subversifs sur cette exposition, en faisant de Paris une femme  et en lui donnant la parole.

Dans sa vie privée, Aileen est aussi très libre dans ses rapports aux autres et dans sa sexualité mais elle reste aussi très seule.

J’ai aimé les aspects très artistiques et historiques du roman et le personnage d’Aileen. Je me suis plongée dans ce Paris en pleine mutation, comme la société de l’époque.

Ce roman est le troisième d’une série qui a commencé avec « Trois mille chevaux vapeur » puis « Equateur » et si on peut les lire séparément, je dois dire que la partie qui concerne la vie d’Aileen avant, aux Etats-Unis et la quête familiale qui l’a motivée à venir à Paris, m’a beaucoup moins intéressée et c’est sans doute parce que c’était en lien avec le roman précédent.  Donc, je pense que pour ceux qui n’ont pas lu « Equateur » pourront trouver quelques longueurs sur la fin. Mais globalement, j’ai bien aimé ce roman dont j’ai apprécié la version audio.

 Chez Sylire

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2 commentaires sur « La toile du monde : Antonin Varenne (Lu par Julien Defaye) »

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