Not the end of the world (C’est pas la fin du monde) : Kate Atkinson

J’ai lu ce recueil de nouvelles en anglais alors j’ai dû chercher sur internet les titres de chaque nouvelle en français. Ma mère m’a prêté ce livre en me mettant un petit mot dedans, comme elle le fait souvent, où elle dit qu’elle n’avait pas du tout aimé la première nouvelle mais qu’il y en avait des bonnes aussi. Et je suis assez d’accord avec elle!

J’ai mis une étoile à côté des nouvelles que j’ai préférées.

Charlène et Trudi font du shopping

Charlène et Trudi sont deux amies qui vivent dans ce qui ressemble à une grande ville en Angleterre. C’est à la fois une vie « normale » mais il y a plein d’indices qui montrent qu’elles vivent dans une situation de guerre (des gens ordinaires qui ont des armes automatiques, des explosions…) Elles font des listes et se racontent des histoires, c’est parfois un dialogue de sourds, un peu surréaliste. Je n’ai pas aimé cette nouvelle, en fait j’ai eu l’impression de ne pas la comprendre du tout!

Tunnel de poissons

Eddie est un enfant particulier, qui vit dans son monde, auprès d’une mère qui a du mal à accepter la différence de son enfants qui ne parle pas beaucoup et qui rêve d’être un poisson.

Fiction transparente

Mérédith Zane est une jeune Américaine qui projetait d’aller faire le tour de l’Europe mais qui se retrouve un peu coincée à Londres avec un scénariste de feuilletons un peu creux pour la télévision. Elle semble avoir perdu toute envie de bouger. Est-ce une malédiction familiale?

*Dissonances

Pam est une mère de famille de deux adolescents et elle semble dépassée. Son fils Simon est l’archétype de l’ado insolent accro aux jeux vidéos et à la musique qui fait du bruit et sa soeur, Rébecca, est une donneuse de leçons. Une vie de famille assez ordinaire même si elle est loin d’être sereine. J’ai aimé l’ambiance et le style avec des apartés en italique qui entrecoupent les discussions par les pensées de personnages.

*Quel grand gaspi d’amour

Addison va avoir un enfant et il n’a pas tout dit à sa femme Clare sur son passé. Il est bien orphelin comme il le lui a dit mais il n’a pas dit que sa mère était une prostituée et qu’un jour quand il était enfant, cette dernière l’a emmené voir son père. Ce dernier, père de famille et homme d’affaire aisé, rejette avec violence cette femme et cet enfant. Au moment de la naissance de son propre fils, Addison va à nouveau être confronté -indirectement- à son père.

*Traduction à vue

Arthur est un petit garçon un peu à part. Sa mère est une starlette qui vit dans un monde superficiel et aisé. Missy est la nounou d’Arthur, elle va s’occuper de lui avec plus d’attention que sa propre mère. Elle nourrit son intérêt pour la culture et les langues. Missy et Arthur vont aller en Allemagne tous les deux pour retrouver le père du garçon, un chanteur d’un groupe de rock, mais ils vont finalement se retrouver seuls…

*Sosies malveillants

Fielding s’occupe des chroniques télé dans un journal. Il se réveille un jour avec une gueule de bois terrible et s’aperçoit qu’il n’a aucun souvenir de son weekend mais apprend qu’il a fait des choses peu reluisantes dont il ne se souvient pas. Plus tard, il apprend de la bouche d’une jeune collègue qu’ils ont eu une aventure la veille alors qu’il n’en a aucun souvenir, et cela continue et il sent qu’il perd pied sur sa vie… Des pans entiers de sa vie lui échappent… Il décide alors d’utiliser une caméra nocturne pour voir s’il est somnambule… Une histoire assez angoissante où le personnage principal ne sait plus ce qu’il fait… A-t-il un jumeau?

*La maîtresse du chat

Heidi (la sœur jumelle de Trudi dans la première histoire) est une jeune femme célibataire, qui travaille dans une maison de retraite pour messieurs et qui n’arrive pas à s’engager auprès d’un homme car elle ne peut pas s’empêcher de l’imaginer vieillissant. Un chat s’installe chez elle, elle s’en occupe et le nourrit. Son amie Missy trouve qu’il grossit vraiment beaucoup. Effectivement, Heidi réalise aussi que non seulement « Gordon » grandit énormément, mais il lui ramène des animaux de plus en plus gros et il commence à ressembler plus à un homme qu’à un chat… Il y a un petit côté fantastique mais j’ai aussi cette nouvelle vraiment drôle.

Le corps comme un manteau

Vincent perd son père quand il est enfant alors même qu’il a peu connu sa mère. Il est recueilli un peu à contre coeur par ses grands-parents maternels mais il ne va pas avoir une enfance très heureuse. Il va rencontrer une Américaine, Nanci Zane et ils vont se marier et il va vivre une vie de famille par procuration mais ca ne se terminera pas bien…

*Anomalie temporelle

Marianne, une mère de famille, qui vit une vie plutôt ordinaire. Un jour alors qu’elle est sur l’autoroute, elle se retrouve dans un accident. Elle se voit en train d’être prise en charge par les secours mais en réalité, elle est morte. Et pourtant, elle se déplace et arrive même à rentrer chez elle mais là, personne ne la voit ni ne la ressent. Elle ne peut pas sortir de chez elle et se retrouve condamnée à errer, invisible- dans sa propre maison.

Accessoires de mariage

Dans cette nouvelle, on retrouve Pam, plusieurs années après la nouvelle « Dissonances ». Sa fille est étudiante et vit dans son propre appartement, son fils, encore très immature est sur le point de commencer l’université. Pam est maintenant célibataire et elle ressent le syndrome du nid vide même si avec une amie, elle essaie de se recréer une vie personnelle mais sans grand succès.

Pleasureland

Dans cette nouvelle, on retrouve Trudi et Charlene de la première nouvelle. Elle sont enfermées toutes les deux ensemble et ne peuvent pas sortir… Pour passer le temps elles se racontent des histoires, qui nous rappelleront celles que l’on vient de lire.

*

Ce que j’ai aimé, c’est qu’il n’y a pas de liens directs entre les nouvelles mais de temps en temps il y a des petits clins d’oeil qui les relient quand même : des personnage qu’on a rencontrés ou dont on a entendu parler dans une autre nouvelle, les noms de séries télévisées, des allusions à la mythologie etc…

par ma maman

chez Lou et Titine

Seul le silence (d’après R. J. Ellory) : Fabrice Colin et Richard Guérineau

Joseph Vaughan est un jeune garçon quand il découvre le corps d’une fillette qui a été assassinée là où il vit en Géorgie. Il y aura d’autres meurtres de fillettes les années suivantes. Ses voisins sont Allemands et en plein pendant la 2eme guerre mondiale, ils sont tout de suite pris pour cible des rumeurs et la famille fuit. Le père de cette famille était aussi l’amant de la mère de Joseph et leur départ va plus ou moins la rendre folle. L’enquête se poursuit et les adolescents du coin essaient de protéger les fillettes, sans succès. Joseph devenu jeune adulte se met en couple avec son ancienne institutrice qui l’épaule à l’époque où sa mère perd complétement pied.

Plus tard, suite à un drame sans lien avec les meurtres, Joseph s’est installé à New York et est devenu écrivain. Tout le monde pense que le coupable des crimes a été découvert. Malheureusement, un autre drame survient dans la vie de Joseph ce qui l’envoie en prison.

A sa sortie , il va faire face au véritable meurtrier…

Voici une BD qui m’a vraiment donnée envie de lire le roman dont elle a été tirée. Elle rend parfaitement l’ambiance des romans / films noirs des années 1950 et le destin de Joseph est vraiment sombre aussi.

Les dessins aux couleurs sépia apportent une touche retro qui va très bien avec l’histoire. C’est une réussite!

Je l’ai lue pour le mois anglais car l’auteur dont la BD est une adaptation est anglais, même si les auteurs de la BD sont français et que ça se passe aux Etats-Unis!

chez Lou et Titine

Trois séries anglaises sur Netflix : « Ne t’éloigne pas », « La Reine Charlotte : un chapitre de Bridgerton », « The fall »

A l’occasion du mois anglais, j’ai regardé 3 séries anglaises ces derniers temps et à cause d’elles, je me suis souvent couchée trop tard!

Ne t’éloigne pas (adapté du roman de Harlan Coben)

Résumé sur Allociné : « Grande-Bretagne. Megan est une femme qui travaille tout en élevant ses trois enfants. Ray était un photographe prometteur mais aujourd’hui, il est coincé dans un job alimentaire, il fait la cour à des jeunes gens aspirant à la célébrité. Broome, lui, est un détective incapable de laisser derrière lui une affaire non résolue de disparition. Bientôt, une nouvelle affaire va remuer le passé et impacter l’existence de Megan, Ray et Broome… »

Dans cette histoire, le passé de Megan la rattrape : elle tout quitté et changé de vie 17 ans auparavant en même temps que Stewart Greene a disparu… Elle s’appelait Cassie et était stripteaseuse. 17 ans plus tard un jeune homme disparait aussi et cela relance l’enquête… Une ancienne connaissance la recontacte et elle doit jongler avec sa nouvelle vie (ses 3 enfants et son futur mari ne savent rien de son ancienne vie)…

J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire parce que j’ai trouvé ça un peu confus et puis j’ai fini par bien accrocher mais je dois quand même dire que j’ai quelques bémols…

Tout d’abord, le postulat de base qui veut que Megan ait disparu complétement 17 ans auparavant tout en restant dans la même ville me semble vraiment improbable… Surtout qu’une fois qu’une personne l’a retrouvée, elle semble tomber sur tous les fantômes de son passé au même moment…

L’autre chose qui ne m’a pas du tout plu et dont je n’ai pas vu l’intérêt c’est un couple de tueurs à gages qui ressemblent à des personnages de comédie musicale des années 60 un peu fous …

Bref, j’ai bien aimé mais ça n’a pas été un coup de coeur.

La Reine Charlotte : un chapitre de Bridgerton

Cette série est un « spin-off » de la série « La chronique des Bridgerton » dont je vous avais parlé l’an dernier.

Résumé sur Allociné : « Promise au Roi d’Angleterre contre son gré, Charlotte arrive à Londres et découvre que la famille royale n’est pas ce qu’elle imaginait. Le temps aidant, la jeune fille trouve ses marques au sein du palais, entre l’Etiquette et son imprévisible mari. Malgré les difficultés, Charlotte est en passe de devenir l’une des monarques les plus incontournables d’Europe.« 

Dans cette série, on découvre le passé de la Reine Charlotte, son arrivée dans la famille royale d’Angleterre mais on revient aussi dans le présent de « La chronique des Bridgerton » ainsi que les personnages de Violet Bridgerton et Lady Danbury que l’on rencontre aussi jeunes.

J’ai été intriguée par la réalité et la fiction dans cette histoire et je suis tombée sur cet article que j’ai trouvé intéressant.

the fall

Résumé sur Allociné : « Lorsque les investigations de la police nord irlandaise sur une série de meurtres n’avancent pas, la détective et commissaire de police, Stella Gibson, est envoyée à Belfast pour suivre l’affaire de plus près. En parallèle de l’enquête, le meurtrier, un père de famille qui semble irréprochable du nom de Paul Spector, continue ses crimes au nez et à la barbe des forces de l’ordre…« 

Une série en 3 saisons, hautement addictive que j’ai dévorée en me couchant souvent beaucoup trop tard! C’est une histoire très bien menée et surtout très bien jouée! Attention, si vous la commencez, attendez vous à ne plus pouvoir vous arrêter!

J’ai regardé cette série pour le mois anglais : même si l’histoire se passe à Belfast et l’actrice principale est Américaine (Gillian Anderson), le réalisateur, Allan Cubitt, est Anglais!

chez Lou et Titine

White nights ( Blanc comme la nuit) : Ann Cleeves

Ce roman policier se déroule dans les Shetlands, ces îles au Nord de l’Ecosse (tellement au Nord, que quand les habitants parlent du « Sud » ils pensent à l’Ecosse, qui est déjà bien au Nord du Royaume Uni!). La vie dans cet archipel est constitué de villages avec des habitants qui se connaissent depuis toujours et quelques nouveaux arrivants qui se sont intégrés, en se mariant avec des gens du coin par exemple, ou des étrangers de passage.

Jimmy Perez est le policier local qui est sur le point de commencer une relation amoureuse avec Fran, une artiste, qui fait sa première exposition avec Bella Sinclair, l’artiste peintre originaire des Shetlands qui est la célébrité locale. Le soir du vernissage, à Biddista, un anglais fait une scène et disparait mais le lendemain, il est retrouvé mort près du port. C’est un meurtre déguisé en suicide et Jimmy Perez doit faire appel à Roy Taylor, l’inspecteur chef qui vient d’Ecosse. Un autre meurtre suivra… La police pense qu’ils sont liés.

Ils ont tous les deux des méthodes différentes, Perrez étant plus introverti et calme, ce qui va bien à la population qu’il interroge alors que Taylor est plus impatient. L’enquête les mène vers la raison pour laquelle la victime est venue sur l’île mais aussi sur le passé de tous les habitants et leurs relations. Ajoutez à cela quelques histoires personnelles et une nature très intense avec des nuits blanches car le soleil ne se couche pas et vous aurez un polar d’ambiance.

Le début était peut-être un peu lent, pour installer les personnages et les lieux, mais une fois entrée dedans, j’avais vraiment envie d’en savoir plus et la fin s’accélère bien! J’ai vraiment bien aimé!

par ma maman

Catégorie moment de la journée

chez Lou et Titine

Ce qui ne tue pas : Rachel Abbott (lu par Sophie Frison)

L’histoire commence quand des policiers sont appelés dans la maison de Marcus North. Ils découvrent deux corps dans le lit et un bébé qui pleure dans une autre pièce… Mais une personne n’est pas morte, juste couverte de sang et de coupure. Evie, la compagne de Marcus North annonce d’emblée à la policière qu’elle a tué ce dernier…

On revient en arrière pour revenir sur la vie de Evie et Marcus, ou plutôt Mark, car Markus est le nom d’artiste de ce photographe réputé. Quand Evie le rencontre pour lui demander de faire une série de portraits d’elle payés par son père, c’est un homme à la dérive qui a perdu sa femme dans un accident domestique. Petit à petit, ils commencent une relation amoureuse. Cléo, la soeur hyper protectrice de Mark ne voit pas cette relation d’une bon oeil car elle n’aime pas vraiment la compagne de son frère. Il faut dire qu’elle intransigeante avec les femmes de la vie de Mark, elle détestait aussi Mia sa première femme.

Elle est particulièrement exaspérée par la maladresse de Evie qui se blesse souvent juste quand Mark part en déplacement (brûlure, main cassée, oeil au beurre noir), qu’elle attribue à un comportement égoïste. La seule chose positive qui ressort de cette relation aux yeux de Cléo, c’est Lulu, sa nièce, un bébé qu’elle adore. On sent bien qu’il y a de nombreuses tensions entre tous les personnages…

On revient au présent et au procès et Mark est dépeint comme un homme toxique qui fait venir les violences conjugales sur le devant de la scène… Mais aussi des éléments du passé des uns des autres…

Le roman est construit en suivant les points de vue de Evie, Cléo et de Stephanie la policière qui a découvert le crime mais qui avait aussi été présente le jour de la mort de Mia… Il y a forcément beaucoup de non-dits, de secrets et de manipulations de part et d’autres et si je me suis doutée de plusieurs éléments importants, cela n’a pas gâché mon plaisir de lecture car je voulais savoir comment ça serait amené.

La version audio était bonne même si je n’ai pas trop aimé la façon de la lectrice faisait les voix masculines.

De cette autrice j’ai aussi lu « La disparue de Noël« .

chez Lou et Titine

Le rocher blanc : Anna Hope ( lu par Pierre Lognay, Mélissa Windal, Maxime Van Santfoort, Célia Torrens)

Résumé de l’éditeur : « Un lieu, quatre siècles, une odyssée audacieuse et irrésistible au cœur de l’histoire de la civilisation occidentale. Entre permanence de la nature, rêve et folie des hommes. Comment une petite dizaine d’individus du monde entier se sont-ils retrouvés à l’intérieur d’un minibus aux confins du Mexique, sur des routes brinquebalantes et en compagnie d’un chaman ?
S’ils semblent tous captivés par ce rocher blanc auquel la tribu locale des Wixarikas attribue l’origine du monde, l’une d’entre eux, écrivaine, tente de prendre soin de sa fille, tout en réfléchissant à la course du monde et à l’écriture de son prochain roman. Autour de ce rocher se sont déroulées d’autres histoires qui pourraient bien l’influencer…
En remontant le fil du temps, Anna Hope décrit les rêves et la folie qui ont animé les hommes dans leur entreprise de conquête. Elle s’attache pour cela à quelques personnages, à leurs contradictions, et en s’appuyant sur l’intensité dramatique de chaque existence, compose un roman d’une puissance irrésistible.
« 

*

Quand j’emprunte des livres audio à la médiathèque, il arrive que ce soit un peu au petit bonheur sans trop savoir de quoi cela parle, je les enregistre sur mon ordinateur pour plus tard et je ne sais plus de quoi ils parlent et c’est le cas de celui-ci, que j’avais emprunté pour le mois anglais et ça a été une très bonne surprise!

Le roman est construit sur 4 périodes historiques. On commence en 2020 avec le personnage de « L’écrivaine » puis, en 1969 avec « Le chanteur », ensuite en 1907 avec « La fille » et en 1775 avec « Le lieutenant » et puis on remonte dans le temps dans le sens inverse avec les mêmes personnages. Organisé comme un recueil de nouvelle avec comme point commun le même lieu : la côte mexicaine et surtout un rocher blanc qui a une grande importance symbolique, historique et culturelle pour le peuple indien originaire du lieu (je ne me souviens plus du nom) qui considèrent que c’est là que le monde a commencé.

Dans la première époque, l’écrivaine est une anglaise qui a voyagé dans un minibus avec son mari et sa fille et d’autres personnes de différentes nationalités. Ils reviennent d’une cérémonie chamanique. L’écrivaine qui est très sensibilisée aux dérèglements climatiques, qui traverse un questionnement sur l’évolution de son couple au même moment que le coronavirus s’abat sur le monde…

La partie qui se passe en 1969 m’a particulièrement plu car celui qui est nommé « le chanteur » est en fait Jim Morrison, le chanteur des Doors et moi qui suis fan de ce groupe et de ce chanteur depuis mes 18 ans, j’avoue que ça a été une très bonne surprise de le rencontrer comme un personnage. Ici, il a fuit la folie de la médiatisation, comme une échappée teintée d’alcool et de drogues.

En 1907, on rencontre « La fille » qui est une jeune fille d’un peuple natif qui se rebelle contre l’envahisseur et qui, avec sa sœur et beaucoup d’autres vont être emprisonnés dans un bateau qui les emmène dans le but de les exploiter comme des esclaves ou pour leur soustraire leurs enfants ou même de les tuer à la tache pour se débarrasser d’eux.

Et en 1775 avec « Le lieutenant » espagnol qui navigue sur les côtes mexicaines et qui va devoir gérer la folie de son capitaine, particulièrement sensible au sort des locaux.

J’ai aimé ce roman, un ovni, dont j’ai aimé toutes époques qui apportent toute un éclairage intéressant sur une forme de recherche d’indépendance et de forces reliant le passé originel avec le présent. J’ai aimé le style et la version audio également.

De l’autrice, j’ai lu et moyennement aimé « La salle de bal » et j’ai beaucoup aimé « Le chagrin des vivants« .

chez Lou et Titine

catégorie couleur

Mary Jane : Frank Le Gall et Damien Cuvillier

Cette BD raconte l’histoire d’une toute jeune veuve qui a fui le Pays de Galles après avoir perdu son mari et qui se retrouve à Londres sans argent et sans y connaître personne. Et arriver à Londres quand on n’a rien à la fin du 19e siècle n’est pas une situation enviable pour une femme. Mary Jane Kelly est prise en charge par le rabatteur d’une mère maquerelle qui va exploiter la jeune femme. Elle va ensuite se retrouver en France mais pour vivre la même vie et quand elle revient à Londres, elle sera reprise dans le cercle infernal du gin et de la prostitution pour survivre. Malheureusement, elle sera sans doute la dernière victime de Jack l’Eventreur et c’est donc une vie de misère qui nous est racontée là.

Les dessins sont très beaux et rendent vraiment l’ambiance noire et sordide de Londres à cette époque dans les bas fonds de la ville et le désespoir de Mary Jane.

Dans la postface, Frank Le Gall explique comment il portait ce projet depuis des années mais n’a jamais pu le faire aboutir en le dessinant lui même et quand les éditions Futuropolis lui ont proposé qu’il soit dessiné par Damien Cuvillier, cela a été une rencontre qui lui a permis de donner vie à son projet tout en l’adaptant au dessinateur et même de faire naître une histoire d’amitié entre eux.

Pour le feuilleter, cliquez sur le site de l’éditeur!

chez Lou et Titine

Catégorie végétal

Dans les pas de Jane, Promenades dans l’Angleterre de Jane Austen : Nicole Jacobsen, Devynn Dayton et Lexi K. Nilson

Ce petit documentaire très joliment illustré est une sorte de guide touristique pour visiter les lieux en Angleterre ayant un lien avec Jane Austen. Les maisons, les villes et villages mais aussi un peu de biographie.

C’est le travail de passionnées de l’autrice qui font voyager le lecteur et le potentiel visiteur dans les pas de Jane Austen.

Si j’ai aimé les livres de Jane Austen que j’ai lu, je ne suis pour autant pas une fan de l’autrice en tant que personne mais que vous aimiez la femme, l’autrice ou son univers (par les livres ou les films) ce petit documentaire est pour vous ou à offrir à vos ami(e)s fans de Jane Austen!

En tout cas il est parfait pour le mois anglais!

chez Lou et Titine

Celle qui brûle : Paula Hawkins (Lu par Cachou Kirsch)

A Londres sur le canal, Miriam, une femme qui vit dans sa péniche, découvre le corps de son jeune voisin de bateau, assassiné la nuit précédente. Elle ne dit pas à la police qu’elle a vu Laura, la jeune fille qui travaille à la laverie aller sur le bateau de Daniel la veille. Par contre, elle a aussi remarqué une femme très chic passer sur le bateau…

Carla, la tante de Daniel a une histoire personnelle lourde. 15 plus tôt son fils de trois ans est mort accidentellement alors qu’il était chez sa soeur, la mère de Daniel. Les relations entre les soeurs en ont été très affectées. Tom, le mari de Clara, un auteur avec un certain succès a lui aussi été terriblement perturbé.

Laura, la jeune femme vue par Miriam sur la péniche, a aussi été vue en sang par Tom qui vit sur les berges du canal. Les soupçons se portent sur elle d’autant plus facilement que c’est une jeune femme qui a été traumatisée -physiquement et psychologiquement- par un très grave accident quand elle était enfant et qui est assez perturbée.

Miriam quant à elle est loin d’être totalement impartiale sur ce qu’elle dit à la police car elle a un contentieux avec Tom, l’écrivain qu’elle accuse d’avoir volé son histoire personnelle pour en faire un roman à succès. Elle a été kidnappée alors qu’elle était adolescente.

Il y a donc un mort et trois femmes qui sont indirectement liées et évidemment on va voir de quelle manière leurs histoires vont se rejoindre.

J’ai aimé ce roman qui montre des personnages tous cassés par leurs expériences et qui creusent leurs vies avant de pouvoir résoudre le meurtre… Bien entendu, il y a plusieurs coupables potentiels! J’ai aussi aimé le personnage de la vieille dame, l’amie de la soeur de Carla qui va devenir l’amie de Laura, elle est touchante.

La version audio est très réussie.

De Paula Hawkins, j’ai aussi lu et aimé : La fille du train et Au fond de l’eau.

chez Lou et Titine

Catégorie maladie

Coronation quiche : quiche aux fèves et épinards

A l’occasion du couronnement du roi Charles III, cette quiche végétarienne a été LA recette pour le repas de fête (comme l’avait été le « Coronation chicken » pour Elizabeth II) et comme à la maison nous aimons tous les ingrédients, j’ai décidé de l’essayer et elle a été validée par tout le monde, dont ma maman qui est British!

Ingrédients :

  • 1 pâte brisée
  • 200 g d’épinards cuits hachés
  • 100 g de fèves cuites
  • 100 g de cheddar râpé
  • 2 œufs
  • 125 ml de lait (de soja pour moi)
  • 175 ml de crème fraîche (de soja pour moi)
  • 1 c. à soupe d’estragon haché (frais ou surgelé)
  • sel
  • poivre

Préparation :

  • Préchauffez le four à 180°C.
  • Cuire la pâte à blanc durant 15 min (avec un papier sulfurisé sur la pâte avec des haricots secs par exemple).
  • Sur le fond de tarte, répartir la moitié du cheddar râpé.
  • Répartir les épinards et les fèves par-dessus.
  • Fouetter les œufs avec le lait, la crème, l’estragon, le sel et le poivre, puis versez le mélange sur la garniture.
  • Saupoudrer l’autre moitié du cheddar râpé.
  • Enfourner pour 30 min jusqu’à ce que la quiche soit dorée.

Les gourmandises en cuisine chez Isabelle

Syl, Isabelle et Katell ont aussi cuisiné une coronation quiche!

Et sur le blog, j’ai deux autres recettes à base de fèves : Poulet aux fèves et coeurs d’artichauts (qui est devenu un classique chez moi, ma mère m’a piqué la recette et un de mes neveux me la réclame quand il vient!) et Fèves au lard et à la mélasse.

chez Lou et Titine